« La prépa, c’est trop dur »

Cette idée est extrêmement répandue sur les prépas ; c’est « trop » dur suppose que c’est inaccessible et infaisable. Il est vrai que la prépa CPGE est la filière sélective la plus intense, tant en heures de cours qu’en travail personnel. Cela est aussi lié à ses avantages : pour être capable, en sortant d’une prépa littéraire par exemple, d’entrer directement en 3e année de licence en philo, en histoire, en anglais ou toute autre matière de son choix étudiée en prépa, ça suppose d’avoir fourni un travail conséquent dans chacune de ces matières.

Cependant, il faut garder à l’esprit que la grande force de la prépa, outre les connaissances, c’est l’apprentissage rigoureux de la méthodologie, et de fait, les exigences sont très nouvelles par rapport au lycée et c’est le cas pour tout le monde : les compteurs sont plus ou moins remis à zéro dès le début. Pendant les premières semaines, il n’est pas rare d’avoir des notes basses mais ensuite, la progression est exponentielle.

Pas d’inquiétude, donc : en prépa, on apprend une manière de travailler et de rédiger particulière et nouvelle, très utile dans tout le reste du cursus, c’est nouveau pour tout le monde et les professeurs sont là pour vous aider à acquérir de nouveaux réflexes.

D’ailleurs, lorsque vous demandez une prépa, ce sont les professeurs de la prépa eux-mêmes qui sélectionnent les dossiers. Si vous êtes accepté en prépa, c’est donc que vous avez le niveau pour réussir dans cette filière ! A l’exception de quelques établissements qui recherchent les meilleures statistiques, dans la majorité des prépas, le passage de la première année à la deuxième année est quasiment systématique.

Pour dédramatiser la prépa, rien de tel que de chercher des témoignages d’anciens élèves et des informations sur des établissements précis afin de ne vous fermer aucune porte. Dans tous les cas, vous ne perdez rien à candidater !